Mais pourquoi offre-t-on des figurines en chocolat à Pâques ? D’où vient cette tradition de se régaler de chocolat moulé sous différentes formes ? Entre tradition religieuse ou païenne et particularités locales, les figurines en chocolat ont différentes origines. Mais toutes ont un point commun : faire le bonheur des petits et des grands avec des friandises qui annoncent le retour du printemps.
À l’origine des figurines en chocolat, il y a l’œuf
La tradition qui consiste à offrir des œufs colorés le dimanche de Pâques, serait née d’une volonté toute simple de ne pas gâcher des œufs. La consommation des produits d’origine animale étant interdite durant les 40 jours de carême, les œufs avaient en effet tendance à s’accumuler dans les garde-manger. Pour conserver ces précieuses denrées, les cuisinières ont donc pris l’habitude de les cuire et de les colorer avant de les offrir en fin de période de jeûne.
Toutefois, cette coutume d’offrir des œufs colorés est bien antérieure au christianisme. Déjà dans l’antiquité, Perses et Egyptiens distribuaient en effet des œufs colorés en guise de porte-bonheur.
Quelle soit d’origine chrétienne pour marquer la fin du carême ou païenne pour célébrer le retour de la lumière, la fête de Pâques est en tout cas associée aux œufs parce qu’ils symbolisent le renouveau, le retour à la vie.
De l’œuf dur à l’œuf en chocolat
Mais alors, pourquoi mange-t-on des œufs en chocolat aujourd’hui ? À ce stade, les hypothèses sont nombreuses et les avis divergent. Ce qui est sûr, c’est que le passage aux œufs en chocolat commence avec la découverte du Nouveau Monde et de la fève de cacao.
Boisson populaire à la cour de Louis XIV, le cacao se consomme uniquement sous sa forme liquide et reste l’apanage de quelques privilégiés. Au 18ème siècle, on commencera d’ailleurs à vider les œufs pour remplir les coquilles de chocolat liquide. Lorsque les frères Fry mettent au point un mélange de sucre, de beurre de cacao et de chocolat en poudre, le chocolat peut enfin se déguster sous une forme solide.
La révolution industrielle et son lot d’améliorations techniques, parmi lesquelles le premier moule en fer blanc et la presse hydraulique qui sépare les graisses et la poussière de cacao, vont marquer le début du travail du chocolat à plus grande échelle. Associées à une maîtrise de plus en plus grande du tempérage du chocolat, ces nouvelles techniques vont aussi permettre une créativité plus grande dans les formes proposées.
Des œufs, des poules et des lapins
À côté des œufs, et des poules qui y sont naturellement associées, apparaissent ainsi de nombreux autres sujets.
Et notamment, le lapin. La tradition du lapin de Pâques est très vivante en Allemagne mais aussi aux Etats-Unis où elle a été importée par les premiers colons. La légende raconte qu’une femme, trop pauvre pour offrir des sucreries à ses enfants, eut l’idée de décorer des œufs et de les cacher dans son jardin. C’est en cherchant les œufs, que les enfants sont tombés nez à nez avec un lièvre et qu’ils ont crû… que c’était lui qui avait pondu les œufs.
Comme l’œuf, l’animal aux longues oreilles est depuis bien longtemps un symbole de fertilité et de renouveau dans de nombreuses traditions saxonnes, scandinaves et celtiques. C’est d’ailleurs la déesse saxonne Eostre, dont l’animal fétiche était un lièvre, qui a donné son nom à la fête de Pâques en anglais (Easter).
Aujourd’hui, il existe des figurines en chocolat de toutes les sortes. Et celles-ci sont bien souvent liées aux particularités ou traditions locales. Par exemple, en Alsace, c’est la cigogne qui apporte les œufs. En Belgique ou en France, ce sont les célèbres cloches revenant de Rome qui s’en chargent. Tandis qu’en Suisse, c’est au coucou qu’incombe cette mission.
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